Films

"Imagination is more important than knowledge. For knowledge is limited, whereas imagination embraces the entire world, stimulating progress, giving birth to evolution."

Albert Einstein, "What life means to Einstein"
(entretien avec George Sylvester Viereck),
in The saturday evening post  (26 October 1929)

Avant propos


Passioné de cinéma, aussi bien documentaire que fiction, nous avons tenté l'aventure à plus d'une reprise durant nos longues années universitaires.
L'expérience fut généralement plaisante, mais la réalité d'un travail obligatoirement collaboratif, nous a vite ramené sur Terre. Et alors, l'écriture a pris le dessus. En effet, celle-ci ne dépend que de nous et si elle est mauvaise, râté ou aboutit à un échec, c'est alors entièrement de notre faute. Tout le contraire du cinéma!

Quoiqu'il en soit nous avons téléchargé l'essentiel de nos courts métrages sur une chaîne Youtube, intitulée aglups, que tout un chacun peut consulter librement.

Bon visionnage!

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Cinéma cubain (2010)

Geneve CCU - Cinéma cubain 2010

Dans le cadre du cycle du Ciné-club universitaire "Cinéma cubain", proposé début 2010 en collaboration avec le Festival Filmar en América Latina, nous avons eu le plaisir de rencontrer Juan Carlos Tabio, le réalisateur de Plaff, o demassaido miedo a la vida  (1988) et  Fraise et chocolat  (1994).
En compagnie de Marcos Mariño, responsable du cycle, nous avons pu discuter avec le réalisateur cubain, dans le cinéma Arditi, et réaliser deux courts métrages proposés sur la chaîne "aglups" de Youtube et repris depuis sur d'autres plateformes.





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3 x 7 21 (2007)


Artiste: vit et travaille à Genève


En 2007, la Culture genevoise était dans une de ses fortes turpitudes à la suite d'annonces fracassantes et non moins provocantes du nouveau conseiller municipal Pascal Mugny, en charge de ce dicastère. La communauté d'artistes et le monde du spectacle répondit avec énergie et colère, en particulier à travers des manifestations. (web)
Mugny répond alors "Je suis un boxeur, pas un prince!" (web) et le 08 mars 2007, la Tribune de Genève propose l'interview "Patrice Mugny: je suis le méchant qui donne des sous aux gentils".  (web)
Nous nous sommes donc donnés la tâche d'allez voir ce que les artistes locaux en pensaient réellement.
Les rencontres consistèrent en interviews aux questions pré-établies et identiques pour chaque interviewé. Les interviews étaient filmées sur le lieu de création, pour une mise en contexte plus forte. Et les oeuvres des artistes étaient insérées au montage dans le but d'offrir une idée du travail de chaque artiste, tout en "aérant" l'interview.
La première question était donnée à l'avance, après acceptation de l'interview, les autres uniquement durant le tournage.

  1. Donnez votre définition de l'artiste. Qu'est-ce qu'être artiste pour vous aujourd'hui?
  2. Quel est votre intérêt de venir travailler à Genève (plus d'argent, intérêt particulier, environnement...): pour les ressortissant(e)s étranger(e)s
  3. Pensez-vous que Genève est un lieu propice à la création? Y travaillez-vous par obligation? Par volonté?: pour les Suisse(sse)s
  4. En quoi Genève est-elle un plus dans votre création?
  5. Comment définiriez-vous le milieu artistique genevois, aussi bien sur le plan des relations humaines, que sur la politique et les moyens offerts? 
  6. On dit que Genève limite la création, l'étouffe. Une sorte d'effet de pesanteur. Qu'en pensez-vous?
  7. Comment définiriez-vous la politique culturelle de la Ville? De la nouvelle direction de Patrice Mugny? Est-ce que vous avez vraiment l'impression que cette nouvelle politique a apporté des changements visibles? Savez-vous que 20% du budget de la Ville (2004), soit 208 millions de francs, est destiné à la Culture? Qu'est-ce que cela vous inspire? Pensez-vous en bénéficier?
Une dernière question multiple était: "Quel(le)s artistes genevois(es) vous marquent ou vous ont marqué? Pourquoi? D'après vous quelle place ces artistse tiennent dans le milieu culturel?" La réponse n'est pas ajoutée au montage, mais servait à la poursuite du projet.

En effet, ce dernier se découpait en 3 catégories:

  1. artistes genevois(es) reconnu(e)s
  2. artistes genevois(es) émergent(e)s
  3. artistes étranger(e)s vivant à Genève, reconnu(e)s ou émergent(e)s.

Afin de ne pas faire une sélection arbitraire selon nos propres critères. Nous avions décidé que les premiers interviewés de chaque catégorie (choisis eux par nos soins) devaient donner un ou plusieurs noms d'artistes qu'ils estimaient ou dont ils appréciaient le travail. Ainsi, la suite du projet, qui totalisait au final 21 interviews, était totalement inconnue. C'est en fait la question qui a le plus choqué et mis mal à l'aise les artistes, essentiellement pour des raisons diplomatiques de relations humaines et de travail. Mais avec un peu de patience et de perspicacité, nous sommes chaque fois parvenus à obtenir un ou deux noms au minimum.

Par ailleurs, le projet ne devait pas être mis en ligne, mais fixé sur un DVD. Or, la mise en ligne sur le web fut sujet à de vives discussions de la part de certain(e)s artistes et c'est pourquoi, aussi, la chaîne Youtube "aglups" n'a que 17 courts métrages, car plusieurs d'entre eux/elles ont refusé d'apparaître en ligne pour des raisons qui sont les leurs et que nous acceptons finalement, faute d'avoir su les convaincre.

Quoiqu'il en soit, cette expérience et surtout les rencontres effectuées avec les artistes furent pleines de surprises, rarement négatives, et surtout une véritable stimulation pour l'esprit.

Nous en retiendrons deux points principaux: très peu d'artistes à Genève vivent de leur travail créatif et suivant la réponse de Christian Robert-Tissot réagissant sur les coupes budgétaires alors annoncées:

"LE MANQUE D'ARGENT N'A JAMAIS ETOUFFÉ LE CERVEAU DES GENS!"

Autrement dit, le manque d'argent n'empêche pas de créer!...

Un grand merci donc à Annick Berclaz, Véronique de Freudenreich, Céline Peruzzo, Ségolène Romier, Axelle Snakkers, Dominique Appia, Marika Bujar, Xavier Cardinaux, Yann Duyvendack, Laurent-Dominique Fontana, Qui Jie, Jean-François Luthy, Jonathan Perrot, Laurent de Pury, Michel Salesse, Christian Robert-Tissot, Manuel Torres et les quatre autres pour nous avoir suivis dans ce projet.

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Hermance, canton de Genève (2009)

Christophe Chazalon - Hermance Geneve 2009

Ce projet a pris forme sous l'impulsion de la mairie d'Hermance, commune genevoise aux confins du canton.
Le maire de l'époque, Bernard Laperrousaz, nous avait alors commandé un court métrage présentant la commune, dans un but promotionnel. Le film devait être en français et en anglais.
Nous l'avons réalisé avec une de nos amis cinéphiles, Caroline Cuenod, qui s'est occupée du montage. 
Le résultat validé par le commanditaire a été transmis sur de nombreuses clés USB à distribuer par la commune aux habitants et visiteurs, et finalement mis sur youtube. 
Mais Hermance, canton de Genève  est le premier et dernier film de commande de notre société Motoko Films créée pour l'occasion, à la suite d'un différend survenu avec la monteuse au sujet de modification du format remis au commanditaire et d'un différend financier avec le musicien Jean-Luc Besse, désireux d'un plus gros cachet pour ses droits d'auteur - interprète. Une expérience mitigée, donc!

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Au commencement était le Verbe (2004)

Christophe Chazalon - Au commencement était le Verbe 2004

Ce premier court métrage, Au commencement était le Verbe, est le fruit d'un dégoût profond de la politique menée par Georges W. Bush Jr., Président idiot des États-Unis d'Amérique. Outre le fait de la stupidité de la guerre (toute guerre de toute façon est stupide quelles que soient les raisons invoquées, elle est le fruit de la bêtise et de l'égoïsme), ce qui nous a finalement le plus marqué, c'est que si on dénombre avec une précision extrème les morts du côté américain (à savoir l'armée et ses soldats), il en allait tout autrement du côté adverse dont l'essentiel des morts touchait la population civile, victime d'effets décrits comme "colatéraux", suivant le vocabulaire médical utilisé à des fins aseptisantes et soporiphiques par le Gouvernement américain et les journalistes peu regardants. Les représailles pour les attentats de septembre 2001 ayant fait quelque 3'500 morts à New York, se paient par une guerre dont le bilan finalement, âprement discuté, auraient fait entre 150'000 et 1'200'000 morts en Irak. La vie n'a décidément pas la même valeur partout.
L'idée de présenter le film sous l'aspect inspiré des news de la chaîne alors fortement décriée CNN, nous a également poussé à payer les droits d'auteur pour le discour de Bush à la même CNN.
À droite, dans les onglets noir et jaune, on a le menu. A gauche "+RAM", fait référence à la mémoire vive, mais signifie aussi "Plus rien à montrer", tant les news sont devenues un spectacle de pur divertissement, au détriment de l'information intelligente et utile. Dans le bandeau défilant vert est repris le discours de Georges Bush et dans le rouge, les idées du moment et la dénonciation de l'injustice criante et de la bêtise dont elle est issue.
Pour l'anecdote, nous avions acheté un produit vomitif tout spécialement à la pharmacie, mais lors du tournage, celui-ci ne fonctionna pas. Aussi, nous nous sommes fait vomir, non sans douleur. Un fois la caméra éteinte et le matériel réduit, le produit a finalement agi... Pas de chance, mais il était terriblement efficace, juste un peu lent!
Quoiqu'il en soit, ce court métrage réalisé et monté par nos soins, nous a donné l'envie de réaliser d'autres films, surtout grâce à la collaboration réussie avec deux professionnels qu'était Tatiana Oddo, alors journaliste à la RTS (voix off) et Urs Lotze, ingénieur du son (Dig Bear Production).

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